Le musée a engagé plusieurs chantiers qui se sont terminés récemment ou sont en cours de finalisation. Parmi ceux-ci, figure le réaménagement complet du premier étage où sont exposées les collections relatives au monde méditerranéen et à l’Extrême-Orient. Les acquisitions, dons et dépôts de ces dernières années sont donc venus s’ajouter au legs de Raoul Warocqué et sont présentés, certains pour la première fois au grand public.

Le monde méditerranéen

Datées de l’Âge du Bronze jusqu’au début de notre ère, les œuvres grecques, étrusques et romaines - vases, statues, bijoux ou encore objets du quotidien - sont présentées de manière chronologique et thématique. Le monde romain est plus particulièrement illustré par les remarquables fresques pompéiennes de Boscoreale.

La civilisation égyptienne évoque, en vitrines thématiques, ses origines, la société, les mythes et les croyances, la beauté et une collection remarquable d’ouchebtis, dépôt de la Wallonie. On peut aussi y saluer Hor, prêtre d’Amon, qui a vécu au 7^e siècle avant notre ère. Sa momie et son cercueil, propriété du Rijksmuseum van Oudheden de Leyde, sont en dépôt à Mariemont. Le buste d’une statue colossale de reine évoque l’Égypte ptolémaïque, savant mélange des cultures égyptiennes et hellénistiques.

L’Extrême Orient

Raoul Warocqué s’intéressait tout particulièrement aux arts décoratifs chinois : porcelaines, jades, bronzes et émaux cloisonnés, achetés en galerie ou en vente publique formèrent l’essentiel de sa collection asiatique. Elle fut complétée en 1910 par des achats effectués lors de son unique séjour en Asie. Aujourd’hui, la Corée, le Japon et le Vietnam, pays qui se sont appropriés de nombreux traits de la culture chinoise, sont également représentés au sein des collections. Mariemont est le seul musée belge à disposer d’un authentique Pavillon de thé de l’Ecole Urasenke de Kyoto.