La mort et le chevalier |
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Le groupe sculpté représentant la Mort et le Chevalier s’inspire directement des Danses Macabres. Les Danses Macabres sont caractéristiques des XVème et XVIème siècles. Elles sont représentées par une série de personnages vivants, dansant en compagnie d’un squelette. Elle souligne la vanité des distinctions sociales dont se moque le fatum (le destin) ; la mort n’épargne personne. Le Dit des trois morts et des trois vifs est à l’origine des Danses macabres et met déjà en scène des personnages de toutes couches sociales emmenés par la Mort. Cette sculpture proviendrait de la Collégiale Sainte-Waudru. En effet, le témoignage d’un voyageur, relatant sa visite de Mons en 1791, avait remarqué « une figure de la mort saisissant au collet un homme casqué et armé de toutes pièces. » Ce groupe surmontait un tombeau au fond d’un bas-côté de la Collégiale. Le témoignage de ce voyageur est essentiel à la compréhension de l’œuvre car il nous décrit les inscriptions figurant au bas du groupe : Nemini parco / cum fortis armatus custodierit atrium suum, in pace sunt omnia quae possidet ; si autem fortidor ei supervenierit, universa ejus arma auferet in quibus confidebat, et spolia ajus distribuet. Le nemini parco – je n’épargne personne – fait directement référence à la mort tandis que le reste des inscriptions est tiré d’une parole évangélique de Saint Luc, chap. XI, verset 21-23. |
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